En 1975, là où tout a commencé…
Caritas Sherbrooke crée Récupex, un organisme voué à la protection de l’environnement et à la conservation des ressources. À cette époque, sa principale mission vise la récupération de papier et de carton.
1991
Récupex repositionne ses activités à la suggestion du Comptoir familial de Sherbrooke et se spécialise dans la récupération de vêtements provenant des excédents des comptoirs vestimentaires. Par la suite, des cloches de récupération sont installées à des points stratégiques de la Ville de Sherbrooke pour faciliter les dons de vêtements des citoyens.
Mai 1997
Récupex organise pour la toute première fois son événement majeur de collecte de vêtements « L’Estrie met ses culottes ». Dans le cadre de cet événement d’une journée, les citoyens et les municipalités avoisinantes de Sherbrooke unissent leurs efforts pour collecter une quantité impressionnante de vêtements!
1998
Récupex signe un contrat de service avec Emploi-Québec. L’organisation est dorénavant reconnue comme entreprise d’insertion et permet une passerelle vers le marché du travail en offrant une expérience de travail significative ainsi qu’un accompagnement personnalisé.
En parallèle, Récupex met sur pied un programme d’insertion socioprofessionnelle en employabilité en partenariat avec le Centre Saint-Michel.
1999
Un nouveau poste de travail s’ajoute : l’atelier de couture. Les créations t.a.f.i. voient le jour, « t.a.f.i. » signifiant : Tremplin, Atelier, Formation et Insertion. Au cours de la même année, Récupex ouvre officiellement la boutique t.a.f.i., un plateau de travail pour le service à la clientèle, dans son local situé au 2345, rue Hertel à Sherbrooke.
2001
Récupex développe un nouveau poste de travail, le taillage industriel de chiffons, et investit pour l’achat de machines à coudre à la fine pointe de la technologie afin de répondre aux besoins de formation des participants.
2004
Récupex devient officiellement une entreprise d’insertion accréditée par Emploi-Québec et se joint au Collectif des entreprises d’insertion du Québec.
2015
Le Centre Saint-Michel devient partenaire de Récupex et offre maintenant aux participants faisant leur parcours au Pont de bois la possibilité d’obtenir un certificat de formation à un métier semi-spécialisé dans certains cas.
2018
La boutique t.a.f.i. déménage au centre-ville de Sherbrooke dans un local quatre fois plus grand que celui d’origine. Dès lors, la boutique t.a.f.i. devient la boutique « t.a.f.i. & compagnie » et regroupe sous une même vitrine des produits à valeur sociale.
De plus, Récupex ajoute une corde à son arc avec l’intégration du plateau de travail le Pont de bois, un atelier d’ébénisterie où les participants du programme d’insertion socioprofessionnelle pourront faire leur parcours en tant qu’aide-ébénistes. Ils ont donc l’occasion, aux côtés de formateurs expérimentés, d’apprendre à fabriquer des meubles, de la conception jusqu’à la finition.
2021
L’entreprise d’insertion montréalaise Renaissance, avec qui Récupex collaborait déjà pour la récupération des textiles, ouvre un nouveau magasin à Sherbrooke, aux Promenades King. C’est dans ce nouveau local de 25 000 pieds carrés que les participants de Récupex pourront effectuer un parcours en tant que préposé(e) à la caisse, aux ventes et au tri. Cette entente permettra à Récupex de garder à Sherbrooke la matière première qui est donnée par les habitants de la région de l’Estrie.
La même année, Récupex organise la 25e édition de l’Estrie met ses culottes et la boutique t.a.f.i. & cie développe son propre site web où les créations t.a.f.i. sont exposées dans un catalogue en ligne.
2022
La campagne printanière L’Estrie met ses culottes prend des allures régionales avec l’adhésion de deux nouveaux partenaires importants : la Ressourcerie du Granit et le Comptoir familial de Magog. Cette année, ce sont 13 partenaires partout en Estrie qui portent ce projet. C’est presque le double de l’année précédente!
Aujourd’hui
Grâce à la collaboration de plus de 45 organismes partenaires de la région, Récupex permet l’insertion socioprofessionnelle d’une soixantaine de participants chaque année à travers ses différents plateaux de travail. Et c’est sans compter les tonnes de vêtements récoltés et récupérés!